Après un arrêt au stand hier pour m’approvisionner en vêtements, reprenons la route parisienne aujourd’hui.
Après l’étage Designermode je suis montée à l’étage Tendenzmode (désolée, j’avais pris le plan en allemand ; est -ce pour cela que je n’ai pas trouvé les macarons ?) avec des vêtements plus abordables pour nos petites bourses.
J’ai plutôt fait un parcours de reconnaissance (de marques) que d’essayage comme je n’ai pas de marque préférée et de toute façon je n’avais aucune intention d’acheter. Et voilà qu’il était déjà 11h30 et comme je m’étais donné rendez-vous avec Célia pour 13 heures à l’Hôtel de ville, je suis sortie dans la rue.
Et quel changement ! Les rues étaient bondées et ça n’arrêtait pas de klaxonner. Du coup je me suis mise dans un coin près d’un grand carrefour et j’ai observé le spectacle : des voitures étaient coincées au beau milieu du carrefour empêchant du coup les autres d’avancer, entre deux se faufilaient les motos.
A côté, les vélib’ passaient dans les couloirs bus (avec tout ce que j’ai vécu en roulant à vélo j’admire leur courage), j’ai même vu des gens en rollers et un bonhomme en costard se déplaçant en trottinette. Point positif, à chaque fois que le feu passait au vert pour les piétons, les autos s’arrêtaient promptement et en tant que piéton, même si je restais sur mes gardes, il n’y avait pas trop de danger de se faire écraser.
Ma route m’a menée le long de l’Avenue de l’Opéra jusqu’au Louvre puis le long du quai. Je suis arrivée à 12h30 à la Mairie et j’avais du coup juste assez de temps pour faire un saut au BHV.
Célia est finalement arrivée à 13h30 et comme on avait soif, on est parties boire un Coca et manger mes deux macarons au chocolat. En y allant, au beau milieu de la foule, un homme s’approche de nous et nous demande le chemin pour aller rue St. Michel.
Comme Célia lit les articles de mon blog, elle était au courant de mes trois questions existentielles et on a bien rigolé ensemble. « Tu vois », je lui ai dit, « je n’invente rien, tu es mon témoin».