Il fait beau depuis un certain moment chez nous et j’ai repris le travail. C’est un boulot saisonnier qui dépend fortement de la météo. Le salaire est payé en nature : ampoules, bronzage facial, vernis d’ongle couleur terre, compositions florales et paniers de légumes. C’est un travail parfois monotone, souvent solitaire (mis à part la présence des oiseaux qui m’observent depuis leurs cachettes et bientôt de leurs nids) mais qui me permet de penser à tout et souvent à n’importe quoi comme par exemple aux futurs articles sur mon blog.
Eh oui, je suis redevenue jardinière ! J’avais déjà fait allusion à ma passion lorsque je vous avais parlé de mes lectures lors de la remise des Awards.
Les propriétaires précédents de notre maison avaient eu l’idée glorieuse de planter une vingtaine de thuyas sur une longueur de 10 mètres, ces conifères qui poussent jusqu’à 40m si on ne les taille pas. Ben, ils étaient arrivés à 12 mètres, donc grand temps de leur faire une taille douce et de les étêter. On avait fait venir en automne une entreprise qui nous a fait un devis mais malgré nos messages sur leur répondeur, ils ne sont jamais revenus vers nous (pratique courante dans nos contrées). On a donc emprunté une échelle de 10 mètres à notre voisin et mon mari les a coupés lui-même hier (heureusement il n’a pas le vertige).
Comme nous nous chauffons entièrement au bois (chaudière à pellets et poêle) je me suis donc amusée cet après-midi à récupérer les grosses branches en coupant tous les « épis » qui en partent pour faire du bois à brûler. Et j’ai en même temps gagné quelques ampoules. C’est ça de se donner corps et âme à l’écologie (surtout corps en ce moment, ouille).