Après avoir acheté mes macarons j’ai évidemment fait un tour dans le Printemps et les Galeries Lafayette. J’étais carrément assommée par le choix et surtout très contente de voir les vêtements des marques que je ne connaissais qu’à travers les magazines de mode jusque là.
Ne me demandez pas de quel magasin je vais vous parler maintenant, comme les deux sont presque côte à côte, je ne me souviens plus. En tout cas j’ai tout d’abord fait un « étage luxe », Louis Vuitton, Valentino, etc. etc. Il y a une sorte de mini-boutique pour chaque marque avec des vendeurs et des vendeuses prêts à vous servir.
A ma grande surprise, ils m’ont tous dit « Bonjour » avec un grand sourire. C’est normal, allez- vous me dire, ce sont des vendeurs. Oui, oui, je sais mais je dois préciser que je n’étais pas habillée dans une de mes belles tenues mais en touriste (chaussures confortables pour marcher, sac à main plus sac à dos), et à moins d’être une milliardaire déguisée en pauvre petite fille pour faire une émission de caméra cachée, ils se doutaient bien que je n’étais là que pour regarder.
Je faisais donc mon petit tour, disant bonjour aux vendeurs comme si j’étais une habituée des lieux, et me voilà devant la mini-boutique de Lancel. Deux jolies vendeuses me disent bonjour, je souris et admire les beaux sacs à quelque distance quand-même.
Arrive alors un couple, l’homme habillé normalement, la femme, trentenaire je dirais, mini robe fleurie à volants et grand sac de marque bling-bling autour de l’épaule. Elle s’arrête, entre dans la boutique et prend un sac, le passe autour de son autre épaule et se met devant le miroir de la boutique. Se tournant de gauche à droite, elle s’admire dans le miroir avec le sac puis l’enlève, le rend aux vendeuses, rejoint son accompagnateur et les deux repartent.
Les deux vendeuses n’ont rien dit mais le regard qu’elles se sont échangé disait tout. J’ai fait un petit sourire d’amusement et j’ai continué ma route…