23 mars 2010
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Et oui, un sac à main de la marque Guess, authentique, presque comme neuf, de bonne taille à 12 Euros. Non, ce n’est pas un canular ni le rêve que j’ai fait cette nuit. C'est bien la réalité, mais une dure réalité. Parce que j’aurais pu l’avoir ce sac Guess, mais je ne l’ai pas. Ce n’est que maintenant, deux semaines après les faits, que j’arrive à en parler, le morceau était trop dur à avaler.
Ça s’est passé à la brocante couverte dans un petit village à côté de chez nous. Je suis une chineuse passionnée, en route tous les dimanches pour trouver la perle rare. Je regardais les étales lorsqu’un sac me fait un clin d’œil. Tout beau, clouté comme c’est la mode pour l’instant, c’est un sac Guess, un vrai. « 20 Euros, mais je le fais à 15 » dit la dame derrière l’étal, « c’est une marque » précise-t-elle. Je sais que c’est une marque, j’ai vu leurs pubs hots dans Glamour. Je l’inspecte, il est impeccable.
Et c’est là que l’incroyable arrive : Je le repose. Et pourquoi ? Parce que cette semaine là, j’avais dépensé pas mal d’argent pour des vêtements et parce que j’avais déniché peu de temps avant un sac de David Jones à 3 Euros qui ressemble fort à ce sac Guess. Je rejoins mon mari qui regarde des cartes postales vendues à ce même étal. Et pendant que je me dis que je pourrais essayer de baisser le prix encore un peu, un couple, début cinquantaine, arrive. La femme prend le sac, le regarde et la vendeuse lui dit « C’est 15 Euros ». La femme l’inspecte et lui dit « Vous le faites à 12 ? » La vendeuse hésite, puis dit « d’accord », l’emballe dans un sac en plastique Camaïeu et le donne à la dame. Cette scène restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Je dois avouer que sur le coup, je me suis dit « tant pis ». Mais c’est en rentrant, quand j’ai vu sur le Net que les sacs Guess font partie du top du top et que, même second hand, ils se vendent à plus de 50 Euros, que je me suis vraiment rendue compte de mon erreur. Ce dimanche et les jours suivants étaient foutus pour moi. J’étais d’une humeur pas possible, me répétant inlassablement « Mais quelle co..e ! ». Ce sac va me hanter jusqu’à la fin de mes jours. A 80 ans, je penserai toujours à lui en me disant « Mais quelle co..e ».
Ça s’est passé à la brocante couverte dans un petit village à côté de chez nous. Je suis une chineuse passionnée, en route tous les dimanches pour trouver la perle rare. Je regardais les étales lorsqu’un sac me fait un clin d’œil. Tout beau, clouté comme c’est la mode pour l’instant, c’est un sac Guess, un vrai. « 20 Euros, mais je le fais à 15 » dit la dame derrière l’étal, « c’est une marque » précise-t-elle. Je sais que c’est une marque, j’ai vu leurs pubs hots dans Glamour. Je l’inspecte, il est impeccable.
Et c’est là que l’incroyable arrive : Je le repose. Et pourquoi ? Parce que cette semaine là, j’avais dépensé pas mal d’argent pour des vêtements et parce que j’avais déniché peu de temps avant un sac de David Jones à 3 Euros qui ressemble fort à ce sac Guess. Je rejoins mon mari qui regarde des cartes postales vendues à ce même étal. Et pendant que je me dis que je pourrais essayer de baisser le prix encore un peu, un couple, début cinquantaine, arrive. La femme prend le sac, le regarde et la vendeuse lui dit « C’est 15 Euros ». La femme l’inspecte et lui dit « Vous le faites à 12 ? » La vendeuse hésite, puis dit « d’accord », l’emballe dans un sac en plastique Camaïeu et le donne à la dame. Cette scène restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Je dois avouer que sur le coup, je me suis dit « tant pis ». Mais c’est en rentrant, quand j’ai vu sur le Net que les sacs Guess font partie du top du top et que, même second hand, ils se vendent à plus de 50 Euros, que je me suis vraiment rendue compte de mon erreur. Ce dimanche et les jours suivants étaient foutus pour moi. J’étais d’une humeur pas possible, me répétant inlassablement « Mais quelle co..e ! ». Ce sac va me hanter jusqu’à la fin de mes jours. A 80 ans, je penserai toujours à lui en me disant « Mais quelle co..e ».